De l’importance d’un nom :
l’histoire de deux diagnostics, et pourquoi les mots importent lorsqu’on parle de santé mentale
DOI :
https://doi.org/10.15173/cjae.v5i1.5967Mots-clés :
erreur de diagnostic, trouble bipolaire, autisme, identité, nomenclature inclusiveRésumé
Cet essai est une réflexion sur mon parcours de santé mentale qui a commencé lorsque j’ai d’abord reçu un diagnostic de trouble bipolaire II à 18 ans. Après d’innombrables traitements inefficaces et des diagnostics contradictoires au cours de mes années de jeune adulte, je craignais, à 23 ans, que mon état ne s’améliore jamais. Cependant, le diagnostic d’autisme d’un membre de ma famille m’a incité à procéder moi-même à une évaluation. Après deux ans sur une liste d’attente, j’ai reçu un diagnostic de trouble du spectre de l’autisme de niveau 1, ce qui a changé ma perception de moi-même et m’a permis d’améliorer considérablement ma qualité de vie. Cette expérience transformatrice m’a montré l’importance d’une prise en charge informée et compatissante, ainsi que la nécessité d’une compréhension plus nuancée des troubles mentaux et du langage utilisé pour les décrire.
Références
American Psychiatric Association. (2013). Diagnostic and statistical manual of mental disorders: DSM-5. (5th Edition). American Psychiatric Association. https://doi.org/10.1176/appi.books.9780890425596
Levine, H. (2024, December 3). Autism: The challenges and opportunities of an adult diagnosis. Harvard Health. https://www.health.harvard.edu/mind-and-mood/autism-the-challenges-and-opportunities-of-an-adult-diagnosis
Zwaigenbaum, L., Brian, J. A., & Ip, A. (2019). Early detection for autism spectrum disorder in young children. Paediatrics & Child Health, 24(7), 424–432. https://doi.org/10.1093/pch/pxz119
Téléchargements
Publié-e
Comment citer
Numéro
Rubrique
Licence
(c) Tous droits réservés McKenna Hart 2025
Cette œuvre est sous licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.
Les auteur·rices conservent leur droit d’auteur et accordent à la Revue le droit de première publication. L’œuvre est placée sous une licence Creative Commons Attribution qui permet à d’autres de partager l’œuvre avec une reconnaissance de la paternité de l’œuvre et de sa publication initiale dans cette revue.
Les auteur˙rices peuvent conclure des accords contractuels distincts et supplémentaires pour la distribution non exclusive de la version publiée de l’œuvre dans la Revue (par exemple, la déposer dans un dépôt institutionnel ou la publier dans un livre), avec une reconnaissance de sa publication initiale dans cette Revue.
La RCEA accepte les articles qui n’ont pas été publiés dans d’autres revues, suivant une autorisation de droits d’auteur, et qui n’ont pas été soumis à l’examen d’autres revues au moment de leur soumission à la Revue canadienne de l’équité en matière d’autisme. Pendant qu’un article est en cours d’examen par la RCEA, vous acceptez de ne pas soumettre le travail à d’autres revues jusqu’à ce que l’examen de la RCEA soit terminé et qu’une décision ait été rendue.
